Préface de Nana Mouskouri.
Au matin du 16 septembre 1977 mourait à l’âge de cinquante-quatre ans Maria Kalogeropoulos.
La Callas, elle, chante toujours. De Traviata à Norma, de Lucia à Médée, la jeune Grecque de New York au physique ingrat a trouvé des visages d’opéra à ses chimères.
Libérée de ses complexes, des fers d’une mère aux exigences folles, elle est devenue la plus grande cantatrice du vingtième siècle. Sous la baguette de prestigieux chefs d’orchestre, dirigée sur scène par Visconti et Zeffirelli, à l’écran par Pasolini, toujours elle exalte et enflamme.
La presse se déchaîne lorsqu’elle déclare forfait à l’opéra de Rome ou qu’elle s’éprend de l’autre Grec le plus célèbre du monde, Onassis.
En vain elle s’éreinte à crier la vérité. Trop tôt elle entonne son chant du cygne.
En 2018, Maria Callas fait de nouveau l’actualité : son hologramme est la vedette virtuelle, aux côtés d’un orchestre symphonique bien réel, d’une tournée mondiale.
Nana Mouskouri est l’artiste féminine ayant vendu le plus de disques dans le monde après Madonna. Dans une préface intime et sensible, elle rend hommage à celle qu’elle rencontra à ses débuts en Grèce. Maria Callas fut son modèle, et plus encore, un guide.
Né en 1971, David Lelait-Helo, biographe de Romy Schneider, Eva Peron, Edith Piaf et Barbara, est aussi l’auteur de nombreux romans dont « Poussière d’homme », « Sur l’épaule de la nuit », « D’entre les pierres » et en 2016, « Quand je serai grand, je serai Nana Mouskouri ».
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